marianne

Sœurs de cœur

« Deux jeunes filles de bonne famille, dans un immeuble bourgeois, à Paris, de mai 1940 à janvier 1945. Deux sœurs, si proches l’une de l’autre. La nuit, une mince cloison les sépare, qui ne les empêche pas de se parler, et de tout se dire. Ce qu’elles ne se disent pas, elles le devinent ou elles le surprennent. Benoîte, l’aînée, 19 ans à la déclaration de guerre, est réfléchie, sérieuse, personnelle, insoumise, en un mot, intellectuelle. Flora, de cinq ans sa cadette, est romanesque, flirteuse et sensuelle. C’est bien simple, elle ne pense qu’à ça. On voit la différence. La guerre et la vie suivent leur cours, parfois parallèles, parfois mélangées, où alternent les minuscules péripéties du quotidien et les événements historiques. 

photo presse

Mais qu’est-ce-qui est le plus important, suivant quels critères, à quelle horloge ? Le premier baiser ou le débarquement en Afrique du Nord ? La rencontre de l’amour ou la conférence de Casablanca ? Du fameux journal partagé des célèbres sœurs Groult, Lisa Schuster, qui joue Flora, a tiré une version théâtrale, fraîche, subtile, souriante, jeune qui tient sacrément la scène. Aude Briant est merveilleuse de naturel et d’autorité dans le personnage plus complexe que Benoîte. Les deux font la paire. Un délice. »

Dominique Jamet, rédigé la semaine du 14-20/02/2009

Pariscope

Le Figaro

VSD

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